Six personnes accusées d’être impliquées dans la profanation du mausolée de Patrice-Emery Lumumba, ont été arrêtées, ont rapporté des médias locaux.
Deux autres personnes sont recherchées, a annoncé mercredi 20 novembre, le vice-Premier ministre de l’Intérieur et Sécurité, Jacquemain Shabani cité par la radio onusienne en RDC, Radio Okapi.
« Nous pourrons informer l’opinion qu’à l’état de l’enquête actuelle, six personnes sont en détention et deux autres sont recherchées, elles seront prochainement arrêtées. Nous nous sommes rassurés également de la sécurisation et l’entretien du site, nous avons pris les dispositions avec les différents services pour que cela soit fait. Nous pourrons assurer l’opinion tant nationale qu’internationale qu’en ce qui concerne la relique, elle a été sécurisée et elle est protégée », a déclaré Jacquemain Shabani à l’issue d’une réunion avec la ministre de la Culture et des responsables des services de sécurité, précise le même média.
Le mausolée qui abrite les restes de Patrice Emery Lumumba a été vandalisé dans la nuit du 17 au 18 novembre, à Kinshasa. Le ministère de la Culture a condamné un acte « odieux », qui « vise à désacraliser la figure de Lumumba », d'après Jeune Afrique.
Une enquête a été ouverte, toutefois les autorités n’ont pour l’instant rien dit de ce qu’il était advenu de la dent de Lumumba, ultime relique du héros de l’indépendance congolaise, précise la même source.
Patrice Lumumba avait été exécuté le 17 janvier 1961, en même temps que deux de ses frères d’armes, Maurice Mpolo et Joseph Okito, par des séparatistes katangais avec l’appui de mercenaires belges. Son corps a été dissous dans l’acide et n’a jamais été retrouvé, rappelle Jeune Afrique.