L’escalade de la violence dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a déjà provoqué le déplacement de plus de 230.000 personnes depuis le début de l’année, a indiqué vendredi l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), qui s’est dite alarmée par l’aggravation de la violence dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.
Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), l’escalade des affrontements entre les groupes armés non étatiques et l’armée congolaise dans ces deux provinces intensifie l’une des crises humanitaires les plus alarmantes au monde, rapporte l'ONU sur son site.
Situation fragile
Les deux provinces du Nord et du Sud-Kivu abritent déjà 4,6 millions déplacés internes, ce qui fait de la RDC l’un des plus grands foyers d’accueil de personnes déracinées à l’intérieur de leurs propres frontières, indique la même source.
Malgré l’instabilité de la situation sécuritaire, environ 25.000 personnes déplacées sont retournées à Masisi-Centre à la suite d’une accalmie temporaire de la violence le 4 janvier. Cependant, la reprise des affrontements le 9 janvier a forcé de nombreuses personnes à fuir à nouveau, soulignant la fragilité de la situation precise l'ONU.