Les enfants sont menacés par la variante du virus mpox dans les camps de déplacés du Congo. Photo : Reuters

Par Kudra Maliro

Le ministre des Finances de la République démocratique du Congo, Doudou Fwamba, a annoncé le déblocage d'un fonds d'urgence, allant de 6 à 10 millions de dollars, pour soutenir la prise en charge immédiate de l'épidémie de variole de singe.

L’enveloppe budgétaire est destinée à couvrir les opérations de déploiement, de prise en charge, de surveillance, ainsi que les activités de laboratoire.

"Le Gouvernement tient à rassurer la population sur les mesures qui sont prises. Nous avons tenu, au niveau du ministère des Finances, à mettre à la disposition des équipes, les ressources qui vont aider à ce que nous puissions attaquer ce fléau avec l'accompagnement de nos partenaires", a ajouté le ministre Fwamba.

Cette mesure a été annoncée mardi 20 août à l'issue d'une séance de travail réunissant le ministre des Finances, celui de la Santé et le directeur général du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies, organe de l’Union africaine chargé de la surveillance et du contrôle des maladies et des épidémies.

Selon le ministère de la sante, la riposte contre l’épidémie de variole de singe (Mpox) en République démocratique du Congo, nécessite 3,5 millions de doses de vaccins d’une valeur de 600 millions de dollars américains.

La variole de singe est une zoonose qui a comme symptômes, maux de tête, fièvre, douleurs musculaires et éruptions cutanées. Il se transmet par le contact direct avec de fluides corporels, d’un animal infecté, mais aussi par des objets contaminés et par voie sexuelle.

Le 14 août 2024, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré l’épidémie de Mpox qui sévit actuellement en Afrique, avec comme principal foyer la RDC, "une urgence de santé publique de portée internationale".

Selon Africa CDC, l’agence sanitaire de l’Union africaine, plus de 18.000 cas de Mpox ont été enregistrés en Afrique depuis le début de 2024. Il s’agit de 3.101 cas confirmés, 15.636 suspects et 541 décès signalés dans 12 pays du continent

TRT Afrika