Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s'exprime lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU à New York (États-Unis). Photo : Reuters

Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exprimé jeudi son inquiétude face à la reprise des hostilités par la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), alors qu'une ville clé de la région est menacée.

Guterres a condamné la nouvelle offensive lancée par le M23 au début de l'année et son expansion dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, y compris la récente prise de Sake, qui a accru la menace pesant sur Goma, la capitale du Nord-Kivu et une ville importante et peuplée, selon un communiqué de son porte-parole, Stéphane Dujarric.

Sake, une agglomération située à une vingtaine de kilomètres de Goma, est considérée comme la dernière barrière de la capitale provinciale. Le M23 avait pris Goma fin 2012.

Alors que l'offensive a fait des ravages parmi la population civile et augmenté le risque d'une guerre régionale plus large, le Secrétaire général de l'ONU a appelé le M23 à cesser immédiatement son offensive, à se retirer de toutes les zones occupées et à respecter l'accord de cessez-le-feu qui est entré en vigueur en août dernier.

Le M23 est un groupe composé esentiellement d'anciens rebelles du Congrès national pour la défense du peuple. Son nom provient de l'accord du 23 mars 2009 qu'il a signé avec le gouvernement de la RDC.

En décembre 2013, le M23 a signé un accord de paix avec le gouvernement, dans lequel il a accepté de démobiliser ses combattants et de se transformer en parti politique.

Les dirigeants du M23 ont toutefois accusé le gouvernement de ne pas avoir respecté cet accord et ont refait surface à la fin de 2021

TRT Afrika