L'opération qui a duré plusieurs heures s'est déroulée jeudi en présence des experts belges, sud-africains, ainsi que des légistes onusiens et congolais requis par les autorités congolaises.
La famille Okende dit attendre des résultats crédibles devant permettre de déterminer les causes réelles de la mort de l'opposant et punir les auteurs du crime.
Selon Maître Laurent Onyemba, avocat de la famille Okende affirme que la délégation sud-africaine, l’expert belge, chargé des lieux de crime, les médecins légistes de la Monusco étaient présents à la morgue lors de l’autopsie à l’hôpital du cinquantenaire à Kinshasa.
Le corps sans vie de l’ancien député Cherubin Okende, porte-parole du mouvement "Ensemble pour la République", a été retrouvé criblé de balles dans sa voiture dans une avenue de Kinshaha, la capitale, en juillet dernier.
Chérubin Okende était porté disparu depuis la veille de la découverte de son corps.
Le 17 juillet dernier, leader de l’opposition, Moise Katumbi avait sollicité l’implication de l’ONU dans l’enquête sur le meurtre de Cherubin Okende.
"L'essentiel est fait. L’autopsie va nous permettre de faire le parallélisme entre les différentes orientations des spécialistes en balistique, et des spécialistes en médecine légale" ajoute Maître Onyemba.
Jusqu'à fin 2022, Okende occupait le poste de ministre des transports. Il était également porte-parole du mouvement ''Ensemble pour la République'', de l’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle.
Pour sa part l’opposition a dénoncé un "assassinat politique" dans un climat général de tensions politiques à cinq mois des élections générales prévues le 20 décembre.