L’opposant congolais et président du mouvement politique "Ensemble" Moise Katumbi a rencontré dimanche le numéro deux de la Mission des Nations-Unies en République Démocratique du Congo (Monusco).
Lors des échanges avec François Grignon, le directeur des affaires politiques de la Monusco, M. katumbi a sollicité l’expertise de l’ONU pour élucider les circonstances de la mort de l’ex- ministre de transport congolais.
Le corps sans vie de l’ancien député Cherubin Okende, porte-parole d’Ensemble pour la République, a été retrouvé criblé de balles dans sa voiture dans une avenue de Kinshaha, la capitale, la semaine dernière.
Chérubin Okende était porté disparu depuis la veille de la découverte de son corps.
Francis Kalombo, l'adjoint au porte-parole de Moïse Katumbi annonce "qu’ils ont déjà contacté un cabinet d'experts américains" pour faire la lumière sur cet assassinat.
Il espère que "des satellites américains vont cristalliser cette scène de crime".
Jeudi dernier, le parquet de Kinshasa avait informé les journalistes qu’un premier suspect avait été arrêté en lien avec l’assassinat de l’opposant.
"Nous courons derrière le criminel. En ce moment, se trouve, entre les mains de la justice, le premier suspect qui est en train d’être interrogé par le parquet de grande instance" avait déclaré jeudi, Firmin Mvonde Mambu, procureur général de la Cour de cassation.
Jusqu'à fin 2022, Okende occupait le poste de ministre des transports. Il était également porte-parole du parti ''Ensemble pour la République'', de l’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle.
Pour sa part l’opposition a dénoncé un "assassinat politique" dans un climat général de tensions politiques à cinq mois des élections générales prévues le 20 décembre.