Arrivé dimanche à Kinshasa, Lacroix envisage de rencontrer les autorités nationales, en l'occurrence le président Félix Tshisekedi, avant de se rendre au Nord-Kivu et en Ituri, deux régions en proie à des violences meurtrières dans l'est du pays, depuis plusieurs décennies.
"Le but de sa mission est d'échanger avec les autorités du pays, les acteurs politiques et différentes organisations de la société civile sur le processus de paix en RDC", rapporte la radio onusienne Okapi.
Dans une déclaration, lundi matin, le responsable de la paix des Nations unies s'est félicité des résultats notés jusque-là dans le cadre du processus de paix facilité par l'Angola, soulignant la possibilité d'utiliser les moyens dont dispose la Mission onusienne en RDC (Monusco) pour faire avancer le processus de paix.
"Il y a des efforts qui sont faits, des efforts diplomatiques avec le processus de Luanda. Il y a déjà des résultats issus de ce processus de dialogue", a-t-il constaté.
"Il nous incombe de faire le maximum, y compris avec les moyens de la Monusco, pour soutenir le processus de paix", a-t-il expliqué à la radio Okapi.
Pour rappel, plus de 100 groupes armés sont actifs dans l'est de la RDC, dont le M23, un mouvement soutenu par le Rwanda et qui est parvenu à prendre le contrôle de nombreuses localités.
La Monusco avait été déployée en 1999 par le Conseil de sécurité de l'ONU pour aider l'armée congolaise à rétablir la paix, notamment dans l'est du pays.
Cependant, le président Félix Tshisekedi a demandé à l'ONU de retirer cette mission, processus qui avait démarré en janvier dernier et qui devrait s'achever avant la fin de l'année 2024.