Par Kudra Maliro
"Nous sommes en attente de tous les candidats de l’opposition qui aimeraient bien rejoindre notre coalition. Nous attendons le docteur Denis Mukwenge et Martin Fayulu… Ils sont tous les bienvenus pour renforcer l’opposition congolaise pour affronter Tshisekedi", a déclaré à TRT Afrika Me Hervé Diakiessi, porte-parole du mouvement "Ensemble pour la République".
Les représentants des candidats à la présidentielle de 2023, Denis Mukwege, Delly Sesanga, Moïse Katumbi et Matata Ponyo, ont décidé le 12 novembre à Pretoria en Afrique du Sud, de former une nouvelle coalition politique, baptisée "Congo ya Makasi", un acronyme en lingala qui veut dire "Congo fort". Cette coalition vise à désigner un candidat commun de l’opposition ce scrutin.
À la suite des consultations des délégués de l’opposition, qui se sont déroulées récemment en Afrique du Sud, "Moïse Katumbi Chapwe se dégage comme le candidat pouvant représenter le ticket de l’opposition, représentées par quatre grands partis et regroupements ayant pris part à ces assises", a déclaré dimanche, Matata Ponyo, l’ex-Premier ministre congolais et membre de l’opposition congolaise lors du premier jour de la campagne électorale.
Matata Ponyo avait annoncé que lui et son parti, le LGD se rallie à Moise Katumbi, qui portera le ticket de l’opposition à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, suite aux conclusions des travaux de Pretoria auxquels vise à désigner un candidat commun de l’opposition ce scrutin.
Des dizaines de milliers de candidats, dont 26 pour la présidence, se sont lancé officiellement dimanche dans une campagne électorale d'un mois en RD Congo, dans un climat politique tendu et sur fond de conflit armé dans l'est de l'immense pays.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait confirmé, jeudi 16 novembre dans un communiqué, le démarrage de la campagne électorale dimanche 19 novembre sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo.
Cette campagne électorale prendre fin le 18 décembre et les élections générales sont prévues deux jours plus tard.
Pour rappel, près de 44 millions d'électeurs inscrits, sur une centaine de millions d'habitants, sont appelés à élire leur président, mais aussi à choisir parmi 25.832 candidats aux législatives, 44.110 candidats aux élections provinciales et 31.234 aux municipales.
Un record, souligne la Commission électorale (CENI), se disant déterminée à maintenir le scrutin le 20 décembre, en dépit des difficultés logistiques dans un pays de 2,3 millions de kilomètres aux infrastructures très limitées.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Congo, Denis Kadima, avait rencontré les 26 candidats dans la capitale Kinshasa, le 16 novembre dernier, et avait promis que son institution s'engageait à organiser des élections "crédibles, transparentes, inclusives et pacifiques".