Le chef d’État ougandais a mis l'accent sur l'importance de maintenir une relation solide et amicale avec la population. "On ne peut pas faire la guerre sans le soutien de la population", a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité pour l'armée d'être proche de la population et d'avoir une politique et une discipline correctes.
Ces opérations conjointes (Shujaa) ont été lancées le 30 novembre 2021 contre les ADF et autres groupes armés dans le territoire de Beni au Nord-Kivu et Irumu en Ituri.
Au moins 1700 militaires ougandais ont été déployés au nord Kivu et en Ituri. Ils traquent, avec les FARDC, les groupes armés.
Les discussions se sont concentrées sur les avancées de l'opération Shujaa en RDC. La réunion a été organisée suite à la ratification d'un accord militaire entre les deux pays, qui vise à travailler ensemble sur le plan militaire pour éliminer la menace persistante des forces armées démocratiques (ADF) dans l'est de la RDC.
Dirigeant la délégation de l'UPDF, le général Wilson Mbasu Mbadi a insisté sur la nécessité d'une meilleure prise de décision par les forces conjointes, soulignant que le but ultime était de garantir la paix et la sécurité, en particulier dans la zone de l'opération Shujaa. Il a également salué la détermination des habitants de l'est de la RDC, qui ne demandent qu'à vivre en paix, selon lui.
D'après un rapport de l’ONU, " l'ADF continuent de se renforcer, nommément dans les territoires de Mambasa et Irumu. Cependant, malgré les succès remportés lors des offensives, dont la neutralisation de plusieurs commandants du groupe et la destruction de certaines de leurs positions, les rebelles restent une menace".
Ce rapport d'Antonio Guterres, avait affirmé que "le groupe ADF se divise en petites entités et continue de mener des attaques meurtrières contre les civils dans l’est du Congo".
À l'origine, l' ADF était constituée des rebelles ougandais qui voulaient chasser le président Yoweri Museveni du pouvoir. Mais ils se sont établis depuis près de 30 ans dans l'est de la RDC où ils sont accusés de massacres de plus de 6.000 civils depuis 2013, d'après un bilan de l'épiscopat congolais.