“L’Algérie a donné une suite négative à la demande française de survol du territoire national pour attaquer le Niger. La réponse d’Alger est ferme et sans équivoque”, a indiqué la radio publique algérienne.
Ainsi, la France qui avait, auparavant, menacé “la junte de mener une opération militaire pour libérer le président Bazoum, s’apprête à mettre ses menaces à exécution”, ajoute la même source.
La Radio algérienne a, en outre, révélé que l’intervention militaire française serait imminente et que toutes les mesures étaient prises à cet effet.
L’Algérie a vivement critiqué la décision de la CEDEAO d’intervenir militairement au Niger. Le 5 août, le président Abdelmadjid Tebboune avait exprimé fermement le rejet par l’Algérie de l’option militaire.
En octobre 2021, l’Algérie avait déjà interdit le survol de son territoire par les avions militaires français en réaction aux propos controversés du président Emmanuel Macron sur le système politique algérien et l’existence de la nation algérienne avant la colonisation française en 1830.
Ces propos avaient provoqué une grave crise diplomatique entre les deux pays qui a duré plus de deux mois. En janvier 2022, cette interdiction a été levée et un avion militaire français avait été autorisé à survoler le territoire algérien pour se rendre au Mali.
En janvier 2013, l’Algérie avait autorisé le survol de son territoire par des avions militaires français qui intervenaient dans le cadre de l’opération Barkhane au Mali.