Le CNSP a demandé à l'ambassadeur de France de quitter le pays/AA

Par ailleurs, plusieurs milliers de personnes se sont encore rassemblés devant la base militaire française dans la capitale Niamey, selon le correspondant d'Anadolu.

Le 3 août courant, les autorités militaires nigériennes ont annoncé la rupture de toute coopération avec la France dans le domaine de la défense et de la sécurité, demandant aux quelque 1500 soldats français de quitter le Niger dans un délai d'un mois.

Lors d'un meeting organisé au grand stade de Niamey samedi, un porte-parole du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), organe mis en place par les militaires désormais au pouvoir, avait appelé les populations à éviter tout acte de violence.

L'administration militaire du Niger a coupé l'eau et l'électricité à l'ambassade de France à Niamey, la capitale, et interdit les livraisons de nourriture, ont rapporté plusieurs médias sociaux dimanche.

Les dirigeants du pays ont également pris des mesures similaires au consulat de France à Zinder. Ces décisions interviennent alors que le délai de deux jours accordé par l'administration militaire à l'ambassadeur de France pour quitter le pays a expiré dimanche.

Pour rappel, le ministère nigérien des Affaires étrangères avait donné 48 heures à l'ambassadeur Sylvain Itté pour "quitter le territoire nigérien", alors que les tensions se sont intensifiées dans les semaines qui ont suivi l'éviction du président Mohamed Bazoum, le 26 juillet dernier.

AA