Des manifestations populaires ont eu lieu samedi dans plusieurs villes marocaines, dénonçant le bombardement israélien du camp des déplacés d'Al-Mawasi (à l'ouest de la ville de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza) faisant des centaines de morts et de blessés.
Dans la ville de Meknès (nord), des centaines de Marocains ont participé à une manifestation à l'invitation du Front marocain de soutien à la Palestine (ONG), et ont dénoncé le ciblage continu de civils sans défense.
Les participants ont brandi des drapeaux et des banderoles palestiniennes sur lesquelles on pouvait lire: '' Arrêtez le génocide '' et '' Arrêtez l’agression contre Gaza '', entre autres.
Ils ont également levé des photos montrant l'ampleur des destructions et des meurtres à Gaza et ont scandé des slogans tels que: '' Gaza, Gaza est un symbole de fierté '' et '' Non à la normalisation ''.
Les manifestants ont dénoncé "la participation des pays occidentaux à cette guerre, en soutenant et en armant Tel-Aviv".
Plusieurs villes ont également connu des manifestations dénonçant les bombardements israéliens sur la zone d'Al-Mawasi, notamment Fès, Marrakech, Youssoufia, Azrou (nord) et Oujda (nord-est).
À un rythme quasi-quotidien depuis le début de la guerre à Gaza, de nombreuses villes marocaines ont été témoins de manifestations populaires massives en solidarité avec le peuple palestinien, notamment pour mettre fin à l’occupation israélienne et établir l’État palestinien avec Jérusalem-Est occupée comme capitale.
Samedi, le ministère palestinien de la Santé de la bande de Gaza a annoncé que le bilan du massacre commis par l'armée israélienne dans la zone d'Al-Mawasi s'élevait à 90 morts et 300 blessés.
La guerre menée par Israël contre Gaza avec le soutien américain depuis le 7 octobre dernier a fait près de 127 000 morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des dizaines d'enfants.
Tel Aviv poursuit cette guerre, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU visant à y mettre fin immédiatement, ainsi que les ordres de la Cour internationale de Justice de mettre fin à l'invasion de la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, et de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire désastreuse dans la bande de Gaza.