Des agents de santé transportent un patient (image d'illustration - Photo Reuters)

Le nombre de personnes décédées à la suite d'une maladie non encore identifiée dans la zone de santé de Panzi, dans le Kwango, est passé d’une soixantaine à une centaine en quelques jours, a déclaré Apollinaire Yumba Tiabakwau, ministre provincial de la santé.

Les cas ont été signalés dans la région de Panzi, aux structures sanitaires limitées, située à quelque 700 km au sud-est de la capitale Kinshasa.

La maladie, qui provoque fièvre, maux de tête et toux, touche jusqu'ici des personnes de tout âge y compris des enfants.

Le ministre ajoute que près de 382 personnes présentant les symptômes de cette maladie sont enregistrées dans sept des trente aires de santé que compte cette zone.

Une équipe d’experts en épidémiologie a été dépêchée par le gouvernement provincial à Panzi pour chercher à déterminer la nature de la maladie et tenter d’assurer la prise en charge.

Le ministre provincial de la santé demande également à la population de ne pas paniquer, mais de limiter leurs mouvements d’entrée et sortie dans cette zone de santé, en attendant d’être édifié.

Il plaide également pour le respect des mesures-barrières observées lors de l’épidémie de COVID-19 et appelle à rester à la maison si on n’a rien d’important à faire à l’extérieur.

La RDC a déjà été frappée de plein fouet au cours des derniers mois par le virus du mpox avec plus de 1.000 décès. Épicentre de l'épidémie, le pays parmi les plus pauvres de la planète a récemment vu le nombre de cas de cette maladie - anciennement appelée la variole du singe - légèrement diminuer.

TRT Afrika