Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, et le ministre rwandais de la Santé, Sabin Nsanzimana, donnent une conférence de presse sur l'épidémie du virus de Marburg au Centre des congrès de Kigali, à Kigali, au Rwanda, le 20 octobre 2024. REUTERS/Jean Bizimana

L’annonce est intervenue après que le dernier patient a été déclaré négatif à deux reprises sur la base de tests réalisés, conformément au protocole standard mis en place pour met tre un terme à ce type de flambée, précise la même source.

Confirmée le 27 septembre 2024, cette flambée épidémique de maladie à virus de Marburg était une première au Rwanda. Au total 66 cas ont été confirmés en laboratoire et 15 décès enregistrés.

Près de 80 % des cas concernaient des travailleurs de la santé infectés alors qu’ils soignaient leurs collègues et d’autres patients, souligne l’OMS.

Pour arrêter la propagation du virus et sauver des vies, les autorités sanitaires rwandaises, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des partenaires, ont déployé une riposte intégrale, englobant un large éventail de mesures allant de la surveillance des maladies jusqu’au dépistage, en passant par la lutte anti-infectieuse, la recherche des contacts, les soins cliniques et la sensibilisation du public.

Ces mesures ont contribué à freiner la propagation de la flambée, comme en témoigne une réduction de moitié des cas entre la deuxième et la troisième semaine suivant leur détection, et une diminution d’environ 90 % par la suite, relève la même source

Le virus de Marburg appartient à la même famille que le virus responsable de la maladie à virus Ebola. Il est très virulent, avec un taux de létalité oscillant entre 24 % et 88 %.

Au cours de cette flambée, le taux de létalité s’est avéré relativement faible, s’établissant à environ 23 %.

Ce virus se transmet aux humains par les chauves-souris frugivores et se propage au sein de l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ainsi qu’avec les surfaces et les matériaux souillés, précise enfin l'OMS.

TRT Afrika et agences