Le président en exercice de l'Union africaine, le chef de l’État comorien Azali Assoumani ne se rendra plus au Mali ni au Burkina Faso à partir du 14 août prochain comme initialement prévu de longue date.
Ces deux pays d'Afrique de l'Ouest n'ont pas souhaité recevoir le dirigeant comorien.
Une réaction qui s'apparente à une mesure de représailles. L’affaire remonte au 27 juillet, certains chefs d’États africains dont celui des Comores ont décidé de boycotter la photo de famille du sommet de Saint-Pétersbourg. Et pour cause : la présence notamment des dirigeants du Mali et du Burkina Faso, arrivés au pouvoir après des coups d'État.
Lors de ces visites, Azali Assoumani devrait évaluer le calendrier électoral au Mali et au Burkina Faso en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel.
Lors du sommet Russie-Afrique, d’autres dirigeants africains ont boycotté la photo de famille pour protester contre le fait d'être photographié avec les dirigeants de gouvernements putschistes.
Outre Assoumani, les présidents du Sénégal Macky Sall, de la Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embalo et de la République du Congo Denis Sassou Nguesso ont également refusé de se joindre à la photo de famille.