Par Kudra Maliro
Depuis le début de l’année 2024, le pays a enregistré 1.134 cas suspects de Monkeypox (variole de singe) dont 99 décès, soit un taux de létalité de 8,7%. Chaque année, la RDC connaît une augmentation de cas de cette maladie, a déclaré le Docteur Robert Shungu, directeur du PNLMPX-FHV.
Le Docteur Shungu affirme que les provinces les plus touchées sont le Bas-Uele, l'Equateur, le Kasaï, le Kasaï Oriental, Kinshasa, le Maï-Ndombe, le Maniema, la Mongala, le Nord-Ubangi, le Sankuru, le Sud-kivu, le Sud-Ubangi, la Tshopo et la Tshuapa.
L'OMS avait déjà sonné l'alerte fin novembre sur cette épidémie en RDC, portée par la variante I du virus, et annoncé l'envoi d'une mission d'évaluation.
Des flambées de la variante IIb du mpox avaient été constatées, à partir de mai 2022, en Europe et aux États-Unis, en dehors de la dizaine de pays d'Afrique centrale et de l'ouest dans lesquels la maladie est depuis longtemps endémique, poussant l'OMS à déclarer le niveau d'alerte maximale le 23 juillet 2022.
La variole du singe — signalée pour la première fois chez l'homme en 1970 en RDC — se caractérise notamment par des éruptions cutanées sur les organes génitaux ou dans la bouche, et peut s'accompagner de poussées de fièvre, de maux de gorge ou de douleurs au niveau des ganglions lymphatiques.
Depuis mai 2022, environ 92.000 cas ont été signalés dans 117 pays du monde entier, selon l'OMS.