Le nouveau président du Ghana, John Mahama (C), tient une bible alors qu'il prête serment lors de son investiture sur la place de l'Indépendance à Accra, le 7 janvier 2025. Photo : AFP

John Dramani Mahama a prêté serment mardi pour son second mandat de président du Ghana. Il va avoir pour défis de s'attaquer aux défis familiers, notamment la corruption, le taux de chômage élevé, l'inflation et le mécontentement de la population.

Le président élu est investi devant plusieurs invités, dont une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernement africains.

Parmi les dirigeants africains présents pour l'investiture, figurent Bola Ahmed Tinubu (Nigeria), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Ibrahim Traoré (Burkina Faso), William Ruto (Kenya), Félix Tshisekedi (RD Congo), Brice Oligui Nguema (Gabon), Julius Maada Bio (Sierra Leone), Mamadi Doumbouya (Guinée), ainsi que plusieurs anciens présidents et chefs de gouvernements.

"Ma réélection est un événement historique qui vaut la peine d'être répété", a déclaré le nouveau président devant une large foule rassemblée sur la place de l'Indépendance arborant les couleurs verte, rouge, noire et blanche de son parti, le National Democratic Congress (NDC).

Une femme à la vice-présidence

Le chef de l'opposition, âgé de 66 ans, a remporté l'élection présidentielle du 7 décembre avec une large marge, ce qui lui a permis de faire son retour sur la scène politique dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, deuxième producteur mondial de cacao.

Il remplace Nana Akufo-Addo, qui se retire après deux mandats, perpétuant ainsi la tradition démocratique du Ghana.

Sa vice-présidente, Jane Naana Opoku-Agyemang, première femme à accéder à cette fonction au Ghana, a elle aussi prêté serment.

Après la pandémie de COVID-19, une crise du coût de la vie, un renflouement continu du Fonds monétaire international et un défaut de paiement de la dette souveraine, l'économie ghanéenne renoue avec la croissance.

TRT Afrika et agences