La Cour constitutionnelle d'Afrique du Sud a rejeté la requête "urgente" de l'ancien président Jacob Zuma, qui demandait le report de l'élection présidentielle prévue pour vendredi.
M. Zuma, qui dirige le parti uMkhonto weSizwe (MK), avait allégué des irrégularités lors des élections législatives du 29 mai.
MK, qui a obtenu 58 sièges au Parlement, est arrivé en troisième position, derrière le Congrès national africain (ANC) au pouvoir et l'Alliance démocratique (DA), parti d'opposition.
Mercredi soir, la plus haute juridiction sud-africaine a jugé que la demande du parti MK était une urgence "auto-créée" et qu'elle n'était pas fondée.
Manque de preuves
Selon la Cour constitutionnelle, MK n'a pas démontré comment "il subira un préjudice irréparable si l'interdiction n'est pas accordée".
La Cour a également déclaré que la formation de Jacob Zuma n'avait pas produit de preuves à l'appui de son affirmation selon laquelle les élections du 29 mai avaient été manipulées.
Les 400 parlementaires sud-africains voteront pour élire le président vendredi, le vainqueur devant obtenir au moins 201 voix.
L'ANC a obtenu 40 % des voix lors des dernières élections, ce qui l'a contraint à tisser des alliances pour former un gouvernement.