D'après le porte-parole des militaires, c'est dans un soucis de "de préserver le respect de l'Etat de droit, les bonnes relations avec nos voisins et l'ensemble des Etats du monde, et afin de favoriser la continuité de l'Etat tout en démontrant notre ferme volonté de tenir nos engagements internationaux", que le CTRI (comité de transition et de la restauration des institutions) a décidé "avec effet immédiat la réouverture des frontières terrestres, maritimes, et aériennes à compter de samedi".
Elles étaient fermées depuis le coup d'Etat qui a renversé Ali Bongo. Ce dernier a dirigé le pays pendant 14 ans.
Les autorités n'ont en revanche pas levé le couvre-feu qui demeure en vigueur sur l'ensemble du territoire de 18H00 (17H00 GMT) à 6H00 (5H00 GMT).
Cependant "les voyageurs arrivant en République gabonaise ou désireux de partir seront autorisés à circuler sur présentation de leur document de voyage", a précisé M. Manfoumbi Manfoumbi.
Le général Brice Oligui Nguema, qui doit prêter serment en tant que "président de la transition" lundi, a promis vendredi des institutions "plus démocratiques" et respectueuses des "droits humains", mais sans "précipitation".
Le général Nguema a d'ailleurs eu des rencontres ces derniers jours avec des partis, ainsi qu'avec les représentants du corps diplomatique, des organisations internationales et des bailleurs de fonds.