L'Afrique a connu une forte augmentation du nombre de cas de variole en 2024, avec une hausse de 545 % par rapport à l'année précédente, selon les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC).
En date de jeudi, l'Africa CDC a signalé plus de 50 000 cas suspects et plus de 1 000 décès dans 19 pays africains.
La région d'Afrique centrale reste la plus touchée, avec la majorité des cas et des décès.
La lenteur du décaissement des fonds promis a entravé les efforts déployés pour contenir l'épidémie. Malgré des promesses dépassant le milliard de dollars, seule une fraction des fonds a été déboursée.
Des promesses non tenues
Jean Kaseya, directeur général de l'Africa CDC, a dénoncé la situation en déclarant, lors d'une conférence de presse virtuelle organisée depuis l'Éthiopie : « Les chiffres dont nous disposons aujourd'hui en matière de décaissement ne correspondent même pas à 20 % des promesses que nous avons reçues ».
Pour faire face à la crise, le CDC Afrique déclare avoir alloué 899 000 doses de vaccin aux neuf pays les plus touchés par l'épidémie.
La République démocratique du Congo, le pays le plus durement touché, recevra la plus grande partie des doses de vaccin.
En août 2022, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que le mpox constituait une urgence sanitaire mondiale en raison de la propagation rapide d'une nouvelle variante.
Le virus, qui peut être transmis par contact physique étroit, provoque une série de symptômes, notamment de la fièvre, des éruptions cutanées et un gonflement des ganglions lymphatiques.