Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, qui a entamé ce mardi son second mandat à la tête de l’État après sa réélection le 7 septembre courant, avec 84,30% des suffrages exprimés, s’est engagé à organiser un "dialogue national ouvert" pour "édifier une véritable démocratie" dans le pays.
Prononçant un discours devant les hauts responsables du pays et les cadres de la Nation, après la cérémonie de sa prestation de serment, le chef de l’État algérien a indiqué que la situation nationale et internationale actuelle "est difficile".
"C’est pourquoi nous allons intensifier les contacts avec toutes les forces vives de la Nation en vue d’organiser un dialogue national ouvert afin de réfléchir ensemble sur la démarche à suivre et d’édifier une véritable démocratie qui donnera le pouvoir à celui qui le mérite", a-t-il déclaré.
Abdelmadjid Tebboune n’a pas donné de date pour le début de "ces consultations" et ce "dialogue national", se contentant seulement de dire que "cela se fera durant ce second mandat".
Aussitôt après le discours du chef de l’État, certains partis ont réagi pour saluer "cette initiative". C’est le cas du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Cette formation politique qui avait appelé, depuis vendredi dernier, à un "débat national libre", s’est félicitée pour l’annonce du président Tebboune, tout en espérant "sa concrétisation".
Pour rappel, la Cour Constitutionnelle algérienne a proclamé, samedi 14 septembre, les résultats définitifs de la présidentielle du 7 septembre courant. Selon le président de cette Cour, Omar Belhadj, le chef de l’État sortant, Abdelmadjid Tebboune, est déclaré vainqueur de ce scrutin à la majorité absolue avec 84,30% des suffrages exprimés, soit plus de 7,9 millions de voix (7 976 291 voix).
La Cour a également donné les scores obtenus par les candidats Abdelaali Hassani Chérif et Youcef Aouchiche, qui ont obtenu respectivement 9,59% (904 642 voix) et 6, 14 % (580 495 voix) des suffrages exprimés.