Le Congrès national africain (ANC) semble être dans l'impasse avec son principal partenaire de coalition qui réclame des portefeuilles clés dans le prochain gouvernement en Afrique du Sud, retardant l'annonce attendue du président Cyril Ramaphosa sur la formation de ce gouvernement inédit.
La présidence a annoncé vendredi que l'ouverture du Parlement aurait lieu le 18 juillet, date à laquelle le président présentera les orientations de son gouvernement "d'union nationale", incluant le principal parti d'opposition, l'Alliance démocratique (DA) et des petits partis.
Toutefois, aucune indication n'a été donnée sur la date à laquelle le chef de l'État, réélu mi-juin, annoncerait la nomination des ministres.
M. Ramaphosa, 71 ans, dirigera ce gouvernement. Son parti, l'ANC, conserve 159 des 400 députés même s'il a perdu, pour la première fois de son histoire, sa majorité absolue à l'issue des législatives fin mai.
Lors de son précédent mandat, M. Ramaphosa avait annoncé la composition de son gouvernement moins d'une semaine après son investiture. Mais ces derniers jours, la presse locale fait état de tensions dans les négociations entre l'ANC et la DA (centre libéral), qui a remporté 87 sièges à l'Assemblée.
L’ANC ayant obtenu 40% des voix contre 22% pour la DA, cette dernière estime que le nombre de sièges ministériels lui revenant devrait être au moins égal à la moitié de ce que l’ANC obtiendrait dans le cabinet de 30 membres proposé.