Un précédent décompte lundi faisait état de trois morts liés à cette grève toujours en cours.
Le ressortissant britannique, un médecin de 40 ans, a été tué au volant de sa voiture le 3 août lorsqu'un barrage routier érigé par des grévistes l'a contraint à prendre une route menant à un township dans une zone participant à la grève.
"Aucune arrestation n'a été faite en lien avec le ressortissant britannique mais les investigations sont en cours", a déclaré à l'AFP l'adjudant Joseph Swaartbooi.
Selon les premiers éléments, l'homme identifié comme étant Kar Teoh a été tué devant sa femme et son fils de deux ans. Ce Britannique était chirurgien consultant orthopédiste au Royaume-Uni.
Un officier de police a par ailleurs été tué vendredi lors de patrouilles, selon les autorités.
Les chauffeurs de minibus au Cap, le principal moyen de transport de millions de Sud-Africains de la classe ouvrière, ont entamé jeudi dernier une grève pour dénoncer un nouveau règlement donnant à la municipalité le pouvoir de saisir les véhicules pour des infractions telles que la conduite sans permis, le non-affichage des plaques d'immatriculation et la surcharge.
Le président Cyril Ramaphosa a condamné mercredi les violences.
La situation dans cette ville portuaire et touristique s'est envenimée après la saisie mardi de 15 minibus. De nombreux bus et véhicules municipaux ont été incendiés, des véhicules privés ont été la cible de jets de pierres ou de coups de feu, et des cliniques ont dû fermer ou réduire leurs capacités à cause du chaos.
Selon le maire du Cap, aucune violence ne s'est produite depuis.
Les discussions entre le syndicat des taxis collectifs et le gouvernement local, qui étaient dans l'impasse ce week-end, devraient reprendre jeudi après-midi.