Ces emails contiennent en effet des informations confidentielles, telles que des mots de passe, des réservations d’hôtels pour des officiers supérieurs de l’armée américaines, des déclarations de revenus, etc.
D’après le « Financial Times » qui a révélé cette affaire, c’est un technologue néerlandais qui a découvert cette lacune sécuritaire.
Il s’agit de Johannes Zuurbier qui a identifié cette fuite il y a une dizaine d’années. Il avait signé en 2013 un contrat pour gérer le domaine email du Mali.
De par sa position, il aurait collecté des dizaines de milliers de courriels mal acheminés.
Réagissant à cette fuite, un porte-parole du Pentagone a affirmé que des actions appropriées avaient été prises pour remédier à cette situation. Toujours est-il que cet incident révèle, selon les observateurs "les risques de sécurité nationale américaine qu'une simple faute de frappe pourrait entrainer".
En effet les données personnelles contenues dans ces courriels pourraient être mises à contribution pour lancer des cyberattaques ciblées ou pour contrôler les mouvements du personnel du Pentagone.
Les observateurs soulignent aussi que la préoccupation de l’Administration américaine dans cette affaire est le fait que le Mali soit considéré comme "l'allié" de la Russie.