Le président de la Commission de  l'UA qualifie de "crime de guerre" la frappe israélienne sur l'hôpital de Gaza

Le président de la Commission de  l'UA qualifie de "crime de guerre" la frappe israélienne sur l'hôpital de Gaza

Le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a qualifié de "crime de guerre" l'attaque israélienne contre un hôpital de Gaza mardi.
Le président de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exhorté la communauté internationale à "agir maintenant" pour mettre fin aux excès d'Israël. / Photo : AA

Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine, a qualifié de "crime de guerre" l'attaque meurtrière perpétrée mardi contre un hôpital de Gaza.

Une frappe aérienne israélienne a touché l'hôpital baptiste Al Ahli dans le nord de l'enclave, faisant de nombreuses victimes.

"Il n'y a pas de mots pour exprimer pleinement notre condamnation du bombardement par Israël d'un hôpital de Gaza aujourd'hui, qui a tué des centaines de personnes. Prendre pour cible un hôpital, considéré comme un refuge en vertu du droit humanitaire international, est un crime de guerre. La communauté internationale doit agir maintenant", a déclaré M. Faki dans un communiqué publié mardi sur X, anciennement Twitter.

L'attaque a été largement condamnée par les agences internationales et les dirigeants mondiaux, y compris le président turc Recep Tayyip Erdogan.

"Frapper un hôpital où se trouvent des femmes, des enfants et des civils innocents est le dernier exemple des attaques israéliennes dépourvues des valeurs humaines fondamentales", a déclaré M. Erdogan à la suite de la frappe aérienne israélienne sur l'hôpital Al Ahli.

"Une profonde tristesse"

On dénombre au moins 500 victimes, la plupart d'entre elles étant mortes et piégées sous les décombres.

Le bureau des médias du gouvernement du Hamas à Gaza a qualifié l'attaque de "crime de guerre".

"L'hôpital accueillait des centaines de malades et de blessés, ainsi que des personnes déplacées de force à cause d'autres frappes israéliennes. Un porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas a qualifié l'attaque de mardi d'acte de "génocide" et de "catastrophe humanitaire".

Le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi a déclaré qu'il "suivait avec une profonde tristesse le bombardement israélien de l'hôpital baptiste Al-Ahli dans la soirée de mardi".

"Je condamne avec la plus grande fermeté ce bombardement délibéré, qui est considéré comme une violation flagrante du droit international et des dispositions relatives à la légitimité internationale et à l'humanité. Il a ajouté que l'Égypte "rejette la poursuite de ces pratiques contre les civils et exige leur cessation immédiate".

'Massacre'

Le roi Abdallah II de Jordanie a déclaré que le bombardement de l'hôpital de Gaza par Israël était un "massacre" et un "crime de guerre".

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a qualifié l'attaque d'"horrible et absolument inacceptable".

"Le droit international doit être respecté dans ce cas comme dans tous les autres. Les guerres sont soumises à des règles et il n'est pas acceptable de frapper un hôpital", a-t-il déclaré.

Le secrétaire général de la Ligue des États arabes, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré sur X : "Les mécanismes arabes documenteront ces crimes de guerre et les criminels ne s'en tireront pas à si bon compte.

L'Organisation mondiale de la santé, par la voix de son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré qu'elle "condamnait fermement l'attaque contre l'hôpital Al Ahli Arab dans le nord de Gaza".

"Nous appelons à la protection immédiate des civils et des soins de santé, et à l'annulation des ordres d'évacuation", a-t-il déclaré.

Le ministère iranien des affaires étrangères a qualifié l'attaque contre l'hôpital baptiste Al Ahli d'attaque contre "des personnes désarmées et sans défense", ont rapporté les médias d'État iraniens.

TRT Afrika