Le Premier ministre japonais Fumio Kishida s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec le président sud-coréen Yoon Suk Yeol après leur rencontre au bureau présidentiel à Séoul, le 7 mai 2023. Photo : AFP

Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a déclaré ce mercredi matin qu'il n’allait pas se représenter pour la course à la tête du Parti libéral-démocrate (PLD), actuellement au pouvoir au Japon, ce qui signifie qu'il va quitter le pouvoir à la fin de son mandat qui aura duré un peu moins de trois ans.

Le PLD doit organiser une élection interne à sa direction le mois prochain, dans un contexte de débâcles au sein du parti, qui a dirigé le Japon presque sans interruption depuis la Seconde Guerre mondiale.

“Dans cette (prochaine) élection pour la présidence (du PLD), il est nécessaire de montrer au peuple que le PLD est en train de changer et que le parti est un nouveau PLD“, a déclaré Kishida, lors d'une conférence de presse diffusée par la chaîne NHK, depuis Tokyo.

“Pour cela, des élections transparentes et ouvertes et un débat libre et vigoureux sont importants. La première étape la plus évidente pour montrer que le PLD va changer est que je me retire“, a annoncé le Premier ministre japonais.

Le départ de Kishida, au pouvoir depuis octobre 2021, intervient alors que le PLD est embourbé dans un scandale de financement politique, en plus des preuves démontrant des liens entre l'Église de l'Unification et les législateurs en exercice.

Le chef sortant du PLD a fait des efforts pour réformer le parti en dissolvant certaines factions, mais cela n'a pas aidé à sauver de la chute de la cote de popularité du Cabinet, tombée jusqu'à 20 % dans les sondages.

La décision de Kishida de ne pas se représenter à la tête du parti signifie son retrait afin d’ouvrir la voie à un nouveau chef du PLD.

AA