Le directeur de l'OMS confiant en la conclusion d'un accord sur les pandémies

Le directeur de l'OMS confiant en la conclusion d'un accord sur les pandémies

Le calendrier initial prévoyait l'examen d'un projet de traité lors de la 77e Assemblée en vue de son adoption.
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, assiste à une conférence de presse Fabrice Coffrini/Pool via REUTERS

Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est dit confiant lundi en un futur accord mondial sur les pandémies malgré l'échec des récentes négociations.

Les 194 États membres de l'OMS vont tenter de clore plus de deux ans de discussions à l'occasion de la 77e Assemblée mondiale de la santé, qui s'est ouverte lundi à Genève et s'achève le 1er juin.

"Bien sûr, nous aurions tous souhaité parvenir à un consensus à temps pour cette assemblée et franchir la ligne d'arrivée", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus dans son discours d'ouverture.

"Je reste convaincu que vous y parviendrez, car lorsqu'il y a une volonté, il y a un chemin. Je sais qu'il subsiste parmi vous une volonté commune d'y parvenir", a-t-il ajouté.

Après l'épisode du Covid-19, l'accord en négociation - le premier du genre - vise à mieux préparer l'ensemble des pays du monde aux futures pandémies et à les doter des moyens de "riposter efficacement et équitablement", selon l'OMS.

Le calendrier initial prévoyait l'examen d'un projet de traité lors de la 77e Assemblée en vue de son adoption.

De profonds désaccords sapent pour l'heure tout espoir de compromis, notamment sur l'accès équitable aux contre-mesures médicales à adopter en cas de pandémie, selon des experts.

L'avant-projet d'accord proposait de garantir à l'OMS 10% de la production des médicaments, vaccins et tests liés à une pandémie sous forme de dons, et 10% à des prix accessibles au bénéfice des pays les plus pauvres. Des pays producteurs jugent ce seuil trop élevé.

Les discussions bloquent également sur l'accès aux agents pathogènes, à des fins de recherche scientifique, et sur la répartition équitable des traitements, vaccins et tests.

Reuters