Les représailles iraniennes ont été déclenchées par une attaque aérienne israélienne en Syrie, qui a coûté la vie à des généraux iraniens. / Photo : AA Archive

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a eu une conversation téléphonique avec son homologue iranien, Hossein Amirabdollahian, à la suite de l'attaque de drones iraniens contre Israël, au cours de laquelle Téhéran a lancé 300 drones et missiles.

Fidan a souligné le désir de la Turquie d'éviter une nouvelle escalade dans la région à la suite de l'attaque de représailles contre Israël, samedi en fin de journée, et a fait savoir qu'Ankara souhaitait que les actions susceptibles d'aggraver les tensions cessent, ont rapporté des sources diplomatiques.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, M. Amirabdollahian, a indiqué que l'opération de représailles contre Israël était terminée et que l'Iran n'avait pas l'intention de lancer une nouvelle opération à moins d'être provoqué.

M. Amirabdollahian a averti qu'en cas de nouvelle attaque contre l'Iran, la riposte serait plus forte.

Les représailles iraniennes ont été déclenchées par une frappe aérienne israélienne en Syrie, qui a coûté la vie à des généraux des Gardiens de la révolution iraniens.

Ce largage de drones et de missiles constitue une première dans laquelle l'Iran lance une attaque directement depuis son propre territoire contre Israël.

L'attaque a suscité l'inquiétude auprès des opinions qui craignent que la réponse potentielle d'Israël contre l'Iran ne déclenche une nouvelle escalade dans une région déjà instable.

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