Omer Celik  le porte-parole du  Parti de la justice et du développement (AK)   / Image d'archive : AA

Le Parti de la justice et du développement (AK) de Turquie a appelé dimanche à une politique "impartiale" et "cohérente" contre tous les crimes de haine dans la lutte contre le terrorisme, exhortant la Suède à éviter les "deux poids, deux mesures".

Le porte-parole du parti, Omer Celik, a déclaré qu'il condamnait fermement la provocation des sympathisants du YPG/PKK visant la Turquie et le président Recep Tayyip Erdogan à Stockholm, ainsi que l'attitude des autorités suédoises qui tolèrent cet incident.

"Nous attendons de la Suède qu'elle adopte une politique antiterroriste sans double standard et une politique cohérente et efficace contre tous les crimes de haine", a-t-il déclaré sur X (ancien Twitter.)

Avant la marche de samedi, des partisans du groupe terroriste YPG/PKK avaient commis déjà un acte de provocation en apposant des symboles LGBT sur des objets portant l'effigie du président Erdogan lors d'un rassemblement LGBT organisé dans la capitale suédoise, Stockholm.

Omer Celik a souligné la nécessité pour les autorités suédoises de respecter leur engagement à soutenir la Turquie contre les menaces à sa sécurité nationale dans le cadre de l'accord tripartite de 2022 signé entre la Turquie, la Suède et la Finlande.

"Dans une véritable nation de droit, il n'y a pas de place pour les actes terroristes ou le soutien au terrorisme. Un État qui proclame son statut d'État de droit ne peut céder au terrorisme. La position indifférente de la Suède à l'égard des factions anti-Turquie et anti-islam encourage les cercles extrémistes. Nous attendons de la Suède qu'elle adopte une politique efficace et impartiale contre tous les crimes de haine dans le cadre de la lutte contre le terrorisme" a estimé le responsable turc.

Au cours de sa campagne de terreur de plus de 35 ans contre la Turquie, le PKK, inscrit sur la liste des organisations terroristes par la Turquie, les États-Unis et l'Union européenne, a été responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.

AA