Le président turc Recep Tayyip Erdogan et le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg ont discuté par téléphone de la dernière situation à Gaza, a annoncé samedi la Direction de la communication de la Turquie.
Ils ont également échangé leurs points de vue sur les mesures à prendre pour prévenir les violations des droits de l'homme dans le cadre du conflit israélo-palestinien en cours et sur la poursuite de l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de Gaza, a indiqué la direction sur X.
M. Erdogan a souligné que l'attitude des pays occidentaux avait augmenté les violations des droits de l'homme à Gaza, tout en soulignant que l'échec des pays à essayer d'arrêter Israël aurait des conséquences irréparables.
Il a également souligné que l'Occident et l'opinion publique mondiale devaient prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux tragédies humanitaires qui se déroulent au vu et au su de tous, mais qui sont ignorées.
Le conflit à Gaza, soumis aux bombardements et au blocus israéliens depuis le 7 octobre, a commencé lorsque le groupe de résistance palestinien Hamas a lancé l'opération "Déluge d'Al-Aqsa", une attaque surprise sur plusieurs fronts comprenant un barrage de tirs de roquettes et des infiltrations en Israël par voie terrestre, maritime et aérienne.
Le Hamas a déclaré que cette incursion était une riposte à la prise d'assaut de la mosquée Al-Aqsa et à la violence croissante des colons israéliens. L'armée israélienne a ensuite lancé l'opération "Épées de fer" contre des cibles du Hamas dans la bande de Gaza.
Au moins 4 385 Palestiniens, dont 1 756 enfants, ont été tués dans les attaques israéliennes contre Gaza, tandis que le chiffre s'élève à plus de 1 400 personnes en Israël.
Plus tôt dans la journée de samedi, un convoi humanitaire de 20 camions a commencé à entrer dans la bande de Gaza depuis le côté égyptien du poste-frontière de Rafah, le premier depuis que le conflit armé a éclaté entre Israël et le Hamas le 1er octobre.