"L'appel a porté sur les développements dans le cadre du conflit israélo-palestinien et sur les mesures qui pourraient être prises pour rétablir la paix dans la région", a déclaré la direction de la communication de la Turquie.
"Déclarant que tous les États devraient élever la voix pour qu'un cessez-le-feu soit établi à Gaza dès que possible, le président Erdogan a déclaré que les affrontements étaient devenus une menace pour la paix mondiale", ajoute le communiqué.
D’autre part, le président turc s’est entretenu avec le Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, de la situation à Gaza, de l’aide humanitaire et de la prévention des violations des droits humains.
Erdogan a assuré, lors de son échange avec Stoltenberg, que le manque d’efforts des pays pour arrêter Israël aura des conséquences irréversibles et que la position des pays occidentaux contribue à l'augmentation des violations des droits humains à Gaza.
A noter, qu’un sommet, qui se tient au Caire, a commencé samedi, avec la participation de la communauté internationale, des pays arabes et des Nations unies, examine la situation à Gaza, l'avenir de la cause palestinienne et le processus de paix.
Le conflit à Gaza a commencé lorsque le Hamas a lancé l'opération "Déluge d'Al-Aqsa", une attaque surprise sur plusieurs fronts comprenant un barrage de tirs de roquettes et des infiltrations en Israël par voie terrestre, maritime et aérienne. Le Hamas a déclaré que cette incursion était une riposte à la prise d'assaut de la mosquée d'Al-Aqsa.
L'armée israélienne a ensuite lancé l'opération "Épées de fer" contre des cibles du Hamas dans la bande de Gaza, tout en intensifiant les raids et les arrestations en Cisjordanie occupée.
Israël a ordonné un "siège total" de la bande de Gaza, qui a entraîné une coupure de l'approvisionnement en électricité et une pénurie d'eau, de nourriture, de carburant et de fournitures médicales.