Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré ce samedi qu'Israël représente "la menace la plus directe" pour la paix régionale et mondiale, appelant ceux qui ont la responsabilité de maintenir la paix à mettre un terme à cette menace.
"Israël est la menace la plus directe pour la paix régionale et mondiale, et ceux en charge de préserver cette paix doivent agir pour mettre un terme à cette menace", a affirmé Erdogan aux journalistes à bord de son vol de retour après sa visite en Serbie et en Albanie.
Il a également averti qu'Israël ne menace pas seulement la stabilité en Palestine, mais aussi celle du Liban, "tentant de diffuser le chaos dans toute la région".
Le président a précisé qu'Ankara surveille de près les actions de Tel-Aviv ainsi que tout acte potentiel dirigé contre la Turquie.
"L'agressivité d'Israël ne peut être ignorée", a-t-il ajouté.
"Les rêves de Netanyahu et de sa bande se transformeront en cauchemar", a affirmé Erdogan, précisant que "La Palestine et le Liban resteront libre".
Il a aussi qualifié le génocide à Gaza, de "honte historique de l'humanité".
"Ceux qui soutiennent l'organisation terroriste sioniste appelée Israël porteront les stigmates de cette honte pendant des générations", a-t-il conclu sur la situation à Gaza.
Relations Grèce-Turquie
Le président turc a également abordé les relations entre la Turquie et la Grèce.
Il a exprimé son soutien à une “résolution négociée des questions en suspens entre la Turquie et la Grèce”.
Il a souligné l’importance d’un dialogue constructif et a mis en avant la volonté des deux pays d’analyser en profondeur les problèmes qui les opposent.
Le président turc a également réitéré l’appel de son pays à déterminer les droits maritimes et l’espace aérien en accord avec le droit international.
"Nous plaidons depuis longtemps pour la détermination des droits maritimes et de l'espace aérien conformément au droit international", a-t-il précisé, indiquant que ces questions sont essentielles pour garantir la paix et la stabilité dans la région.
Erdogan a annoncé que le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, se rendra prochainement en Grèce pour poursuivre les discussions.