"Il n'est possible de réparer le système qu'avec des efforts conjoints", a souligné Mme Erdogan qui a attiré l'attention sur le fait que l'élimination des déchets en dehors des frontières d'un pays ne résoudrait pas le problème.
La première dame de Turquie a à ce titre mis en avant les progrès réalisés par la Turquie en la matière grâce au projet +zéro déchet+.
"Notre taux de récupération, qui était de 13 % il y a cinq ans, a atteint 27,2 % en peu de temps et 30 % en 2022", a-t-elle précisé soulignant que l’objectif est d'atteindre 65 % d'ici 2035.
Mme Erdogan s’est réjouie que la Turquie ait pu protéger un territoire de la taille de 2 000 terrains de football. “Nous avons protégé notre eau, ce qui équivaut aux besoins en eau de plus de 2 millions de familles pendant un an” a-t-elle noté.
"Nous avons réalisé des économies d'énergie équivalentes aux besoins énergétiques de plus de 200 000 familles pendant un an. Dans le même temps, nous avons offert de nouvelles possibilités d'emploi à des milliers de nos concitoyens", s’est-elle félicitée.
La première dame de Turquie a dans ce cadre fait part de la disposition de son pays à partager ses expériences avec d'autres pays.
Sensibilisation au niveau mondial
Mme Erdogan a rappelé que la Déclaration mondiale de bonne volonté sur le zéro déchet, qui constitue la première étape vers l'institutionnalisation de l'objectif "zéro déchet" au niveau mondial, a été ouverte à la signature par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, en septembre de l'année dernière.
"En coopération avec le Programme des Nations unies pour l'environnement et ONU-Habitat, nous visons à accroître la sensibilisation au niveau mondial en diffusant les meilleures pratiques et les exemples de réussite en matière de zéro déchet” a-t-elle indiqué.
Prix mondial zéro déchet
La première dame turque a suggéré d'organiser une cérémonie de remise des prix intitulée Global Zero Waste Awards" le 30 mars de chaque année, à l’occasion de la journée dédiée au mouvement zéro déchet et ce afin de "renforcer l'enthousiasme pour l'événement".
Mentionnant que les décisions sur le zéro déchet doivent être appliquées par les pays membres de l'ONU, elle a déclaré qu'il est d'une importance vitale que ces décisions soient mises en pratique, en particulier par les individus.
"Nous devrions adopter le principe de ne pas polluer plutôt que de nettoyer, et nous devrions promouvoir un mode de vie qui ne produit pas de déchets dans le monde entier. Nous devrions renforcer notre coopération avec l'ONU et ses organisations affiliées, ainsi qu'avec les organisations régionales telles que l'UE, le Conseil turc et l'Union africaine", a-t-elle conclu.