Altun a critiqué la manière dont certains médias occidentaux présentent Israël comme un "allié crucial", occultant la réalité des événements sur le terrain. Photo : AA

Lors du TRT World Forum 2024 à Istanbul, Fahrettin Altun, directeur de la communication de la présidence turque, a abordé plusieurs enjeux mondiaux, notamment la montée du contrôle numérique, la polarisation médiatique et les crises humanitaires actuelles.

Altun a dénoncé ce qu'il a qualifié de "régime de fascisme numérique", soulignant que les grandes entreprises technologiques et les acteurs numériques exercent un contrôle croissant sur l’information et l’opinion publique.

Il a évoqué la présence de "dictateurs numériques" qui cherchent à maintenir ce contrôle autoritaire, ce qui, selon lui, restreint la liberté d'expression et contribue à la division des sociétés.

“Les médias ont contribué à accentuer la polarisation politique, idéologique et sociale” ,a-t-il ajouté.

Altun a également abordé la guerre israélienne à Gaza, dénonçant un "génocide de grande ampleur".

Il a critiqué la manière dont certains médias occidentaux présentent Israël comme un "allié crucial", occultant la réalité des événements sur le terrain.

Il a également dénoncé les discours de haine diffusés à travers ces médias, “non seulement contre les Palestiniens, mais aussi contre la communauté musulmane” dans son ensemble.

Il convient de rappeler, dans ce sillage, que depuis le début de l’offensive israélienne, plus de 44 300 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants. Cette attaque a également entraîné des pénuries critiques d’eau, de nourriture, de médicaments et d’électricité, tout en provoquant le déplacement massif de la quasi-totalité de la population de Gaza.

La semaine dernière, la CPI a émis des mandats d’arrêt historiques contre Netanyahu et Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza, marquant, par là-même, une première contre un dirigeant en exercice étroitement allié aux puissances occidentales.

Israël fait également face à une accusation de génocide devant la Cour internationale de Justice, une procédure qui pourrait redéfinir le cadre juridique international pour les crimes perpétrés dans la région.

TRT Afrika et agences