Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est entretenu par téléphone avec le président élu américain Donald Trump après la victoire aux élections, le félicitant et exprimant l'espoir d'une coopération renforcée entre la Turquie et les États-Unis dans les années à venir.
Lors de l'appel téléphonique de jeudi, selon un communiqué publié par la présidence turque le X, Erdogan a transmis ses souhaits pour un nouveau mandat fructueux dans les relations entre les États-Unis et la Turquie, soulignant l'importance de la coopération bilatérale sur les questions régionales et mondiales.
Le Moyen-Orient étant confronté à d'importants défis, qu'il s'agisse de zones de conflit ou de pressions économiques, Erdogan a souligné le potentiel de collaboration entre les deux pays pour contribuer à la stabilité et répondre aux principales préoccupations en matière de sécurité.
La démarche du dirigeant turc témoigne d'un regain d'intérêt pour le rétablissement de liens distendus ces dernières années en raison de divergences concernant les politiques en Syrie, les partenariats militaires et les différends diplomatiques.
En tant qu'alliés de l'OTAN, les États-Unis et la Turquie partagent des relations commerciales et de défense de longue date, mais ont connu des tensions autour des politiques de Washington au Moyen-Orient, telles que le soutien américain au groupe terroriste YPG en Syrie.
Ankara a également critiqué Washington pour son manque de coopération contre l'organisation terroriste FETO, dont le chef est mort en Pennsylvanie le mois dernier.
La discussion entre Erdogan et Trump souligne l'intérêt commun des deux dirigeants à redonner le ton aux relations entre les États-Unis et la Turquie, les deux nations jouant un rôle central dans la gestion des conflits au Moyen-Orient et s'attaquant à des questions plus larges, telles que la crise des réfugiés et les efforts de lutte contre le terrorisme.
Les observateurs considèrent cet engagement comme une chance pour la Turquie et les États-Unis de promouvoir des intérêts mutuels, marquant la possibilité d'un alignement plus étroit sur les priorités stratégiques régionales.