"L'attaque de dimanche contre Rafah, qui a eu lieu après l'ordonnance de la Cour Internationale de Justice, a révélé la nature perfide et sanglante de l'État terroriste", a déclaré lundi le président turc Recep Tayyip Erdogan, lors d’un symposium.
Le président Erdogan a fustigé Israël pour son attaque perpétrée dimanche à Rafah, précédemment désignée comme une “zone sûre”.
Erdogan s'en est également pris au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en déclarant : “Netanyahu, confronté à des difficultés, et son réseau meurtrier tentent d'étendre leur emprise sur le pouvoir en massacrant les gens parce qu’ils ne parviennent pas à vaincre la résistance palestinienne”.
Netanyahu sur les pas des criminels de guerre
"Netanyahu ne pourra pas éviter qu’on se souvienne de lui comme Milosevic (l'ancien homme fort yougoslave), Karadzic (le politicien serbe de Bosnie condamné pour génocide) et Hitler ((le dictateur allemand), qu'il imite", a poursuivi le président.
Erdogan a également insisté que la Turquie fera “tout ce qui est en son pouvoir pour garantir que ces barbares (israéliens) soient traduits en justice pour les crimes qu'ils ont commis”.
Des dizaines de personnes tuées à Rafah
Au moins 45 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées dans un raid israélien sur un camp de déplacés à Rafah, selon un nouveau bilan des victimes.
L'attaque s'est produite près de la base logistique de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) à Tal Al Sultan, a indiqué le bureau des médias de Gaza.
L'aviation israélienne a ciblé plusieurs tentes dans la zone, a indiqué le bureau des médias, ajoutant que des missiles et des bombes d’une tonne avaient été utilisés.
Plus tôt, les forces de défense civile de Gaza avaient déclaré que la zone ciblée abritait au moins 100 000 personnes déplacées.
