"Nous avons abordé la nécessité de mettre fin aux attaques inhumaines d'Israël sur Gaza et de prendre des mesures urgentes en vue d'établir une paix juste et durable", a déclaré Erdogan lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue iranien Ebrahim Raisi à l'issue de leur rencontre à Ankara.
Le président Erdogan a à cette occasion réaffirmé le soutien de la Turquie à la juste cause de la Palestine et réitéré l’engagement à poursuivre la collaboration sur cette question". Il a également rappelé que la Turquie a expédié plus de 30 000 tonnes d'aide humanitaire pour les Palestiniens au port d'Al Arish dans le nord-est de l'Égypte, dont 26 000 tonnes de farine, depuis le 7 octobre.
"La question palestinienne est au cœur des préoccupations de la Turquie et de l'Iran", a encore souligné le président turc.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a pour sa part déclaré que “la Turquie et l'Iran sont en phase sur le soutien à la Palestine et les droits du peuple palestinien”.
Raïssi a également tenu à souligner que “la position du peuple turc contre l'oppression et son soutien à la question palestinienne étaient admirables”.
“Nous entretenons de bonnes relations avec la Turquie depuis de nombreuses années et souhaitons désormais les porter à un niveau supérieur” a-t-il ajouté.
Les deux présidents ont également échangé leurs points de vue sur les récents développements en Palestine, en Syrie, en Irak, en Afghanistan et dans le Caucase du Sud lors de la réunion.
Israël bombarde depuis le 7 octobre la bande de Gaza tuant plus de 25.700 Palestiniens.
Environ 85 % des habitants de Gaza ont depuis été déplacés, et font face à l’insécurité alimentaire et à un effondrement du système de santé.
Des centaines de milliers de personnes vivent sans abri, et moins de la moitié des camions d'aide pénètrent dans le territoire par rapport à avant le début du conflit.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré mardi que les habitants de Gaza risquent non seulement d'être tués ou blessés par des bombardements incessants, mais qu'ils courent également un risque croissant de contracter des maladies infectieuses.