Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lancé un appel pour la rupture du siège de Gaza, soulignant que cela n'était possible qu’à travers des mesures prises non seulement par quelques pays, mais aussi par tous les pays membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et de la Ligue arabe.
Le "terrorisme d'occupation" pratiqué par Israël à Gaza et dans d'autres territoires palestiniens est un crime contre l'humanité et constitue un "génocide", a déclaré à la presse le président Erdogan, sur le vol de retour d’Algérie.
Le président a une nouvelle fois souligné la nécessité d'éliminer les blocages imposés par les sionistes et leurs partisans afin d’empêcher la Palestine de récupérer ses frontières historiques et son droit à l'autodétermination. Il a affirmé que seuls de tels efforts permettraient d'instaurer une paix durable dans la région.
"Nous devons contraindre Israël à respecter le droit international et à répondre de ses actes. Nous devons également briser le blocus au sein des Nations unies", a-t-il insisté, réitérant que son pays continuera à fournir des soins médicaux aux habitants de Gaza évacués en Turquie.
Au sujet des manifestations qui ont lieu dans les quatre coins du monde pour protester contre les attaques israéliennes à Gaza, Erdogan a indiqué que les hommes politiques qui font “la sourde oreille à cette voix seront bientôt confrontés à la réponse démocratique du peuple”. L'occupation de Gaza par Israël, même si elle a pu plonger certains gouvernements dans le silence, a éveillé la conscience publique, a-t-il ajouté.
“Les sociétés occidentales qui se débattent avec l’héritage de l’Holocauste ont failli au test, elles se sont placées du mauvais côté de l’Histoire”, a déploré M. Erdogan.
Israël a lancé des attaques aériennes et terrestres incessantes dans la bande de Gaza, tuant plus de 14 128 Palestiniens, dont 5 840 enfants et 3 920 femmes, selon les autorités sanitaires de l'enclave.
Des milliers de bâtiments, dont des hôpitaux, des mosquées et des églises, ont également été endommagés ou détruits lors des attaques aériennes et terrestres d'Israël sur l'enclave assiégé
Le nombre de morts israéliens s'élève à environ 1 200, selon les chiffres officiels.