Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères dénonce un rapport "rempli d'accusations injustes et de préjugés fondés sur la désinformation orchestrée par des cercles anti-turcs”, qui “reflète l'approche habituelle et peu perspicace du Parlement européen, tant dans ses relations avec la Turquie que dans l'avenir de l'UE".
"Malheureusement, ce document montre également à quel point les membres du Parlement européen sont otages de la politique populiste quotidienne et combien ils demeurent éloignés du développement de l’ approche stratégiquement pertinente à la fois envers l'UE et notre région" poursuit le communiqué.
La Turquie estime qu’il est déraisonnable pour l'UE de proposer des approches différentes au lieu de négociations d'adhésion en cette période critique pour la stabilité et la sécurité du continent, alors qu'une occasion pour redynamiser les relations Turquie-UE se présentait.
“Les allégations contenues dans le rapport concernant la mer Égée, la Méditerranée orientale et Chypre, reflétant les opinions unilatérales de certains groupes et sont déconnectées des réalités historiques et juridiques, n'ont aucune espèce de validité pour la Turquie” ajoute également le communiqué
Ankara assure en outre que la Turquie dispose du potentiel de faire de l'UE “une puissance mondiale face à tous les défis actuels tels que la sécurité, l'énergie, le changement climatique et les difficultés économiques”.
"Nous espérons que le nouveau Parlement européen qui siègera après les élections de 2024 agira dans une perspective neutre, rationnelle et constructive", a conclu le ministère des Affaires étrangères.