Avec cette entrée en lice fracassante à l'AAMI Park de Melbourne, les Allemandes, impressionnantes de facilité et d'efficacité font plus que jamais figure de favorites de cette Coupe du Monde.
Notamment au regard des matches inauguraux des autres places fortes du foot féminin (Canada, France, Pays-Bas, Norvège) qui ont été malmenées en début de compétition.
Elles prennent la tête du groupe H, avant le match mardi de la Corée-du-Sud face à la Colombie à Sydney.
Il n’a suffi que de 11 minutes pour qu'elles ouvrent le score, grâce à une tête de l'inévitable attaquante Alexandra Popp (32 ans). La vedette offensive, privée de finale de l'Euro-2022 à cause d'une blessure, a doublé la mise d'une seconde tête sur corner (39e). La joueuse de Wolfsburg a inscrit son 63e et 64e but en sélection, plus que jamais inusable avant-centre.
À peine revenues des vestiaires, les joueuses de Martina Voss-Tecklenburg, pourtant privées de la défenseure Marina Hegering et surtout de la milieu Lena Oberdorf, ont facilement enchaîné: grâce à un surnombre dans la surface marocaine, Klara Bühl a trompé la gardienne marocaine d'une frappe à ras-de-terre (46e).
Toute proches de réduire l'écart par Lahmari - but refusé pour hors-jeu - les joueuses de Reynald Pedros, vice-championnes d'Afrique, ont encaissé un quatrième but sur un but contre-son-camp (54e), avant un second CSC (78e). La milieu du Bayern Munich Léa Schüller a terminé le festival (90e).
Championnes du monde en 2003 et 2007, les Allemandes, piquées au vif en préparation, défaites par la Zambie (3-2), sont revanchardes: battues en finale de l'Euro en Angleterre l'été dernier, elles veulent frapper un grand coup, 16 ans après leur dernier sacre mondial en 2007.