La sécurité a été "considérablement" renforcée à Paris, a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, après des menaces de Daesh visant les quarts de finale de cette compétition, quelques semaines après les attentats de Moscou et à 100 jours des JO.
"La sécurité est importante (...) mais on doit se concentrer sur ce qu'on doit faire, jouer au foot", a déclaré mardi le défenseur parisien Danilo Pereira.
La double confrontation (retour le 16 avril à Barcelone) contre le club catalan est de nature à exciter les passions des joueurs et des supporters.
Mais aussi de l'entraîneur du PSG Luis Enrique, dont le Barça est le club de cœur. "Je suis un ''socio culer'' jusqu'à ma mort", même si désormais "ma maison et mon cœur sont à Paris", a-t-il confessé ıl y a peu de temps.
C'est en 2017, lors de la dernière saison de la "MSN" (Messi, Suarez, Neymar) que le Barcelone avait renversé (6-1) le PSG qui se croyait à l'abri après sa large victoire trois semaines plus tôt (4-0).
La "remontada" a été un séisme dans le foot européen et a connu plusieurs répliques qui ont deux fois concerné le PSG contre d'autres clubs (Manchester United en 2019, Real Madrid en 2022). Elle a tendu les relations entre le club de la capitale et le FC Barcelone.
Depuis, le PSG s'est vengé, mais sans public, en période de pandémie en 2021 (4-1, 1-1). Surtout, il a ravi au Barça ses deux plus grandes stars, Neymar en 2017 puis Messi en 2021, des départs qui ont endommagé durablement l'aura du club catalan.
L'été dernier, Paris lui a même chipé Ousmane Dembélé pour les 50 millions d'euros de sa clause libératoire, une somme plutôt faible aux regards des standards de mercato.
La confrontation de ce mercredi s'annonce serrée et électrique. "Il y a eu beaucoup de transferts, il y a eu beaucoup de matches entre les deux clubs. Tout ça, ça donne de l'excitation", témoigne Danilo. "C'est un match spécial, car les deux clubs sont de niveau mondial. Personne ne veut perdre ce match, ni nous, ni les dirigeants" a-t-il conclu.