La Namibie renforce ces mesures anti-braconnages pour protéger les rhinocéros. Photo : Getty Images

Les autorités namibiennes ont renforcé l'alerte anti-braconnage lundi après avoir annoncé que 28 rhinocéros avaient été tués par des braconniers depuis le début de l'année.

Parmi ces 19, 10 ont été découverts lors d’opérations spéciales visant à décorner les rhinocéros pour dissuader les braconniers, qui exploitent la demande asiatique en revendant ces cornes après avoir tué les animaux.

Les autorités namibiennes ont renforcé l'alerte anti-braconnage lundi après avoir annoncé que 28 rhinocéros avaient été tués par des braconniers. Photo : Getty Images

Le ministère de l'environnement de ce pays d'Afrique australe a déclaré qu'une "réunion urgente de haut niveau" avec les responsables de la sécurité avait été convoquée afin de planifier des mesures pour lutter contre la vague de braconnage "barbare".

Le parc d'Etosha, en Namibie, a été particulièrement touché par cette nouvelle vague de braconnage. Près de 28 rhinocéros ont été abattus par les braconniers depuis le début de l’année.

Les chiffres pour 2023 n'ont pas encore été révélés.

Les chiffres pour 2023 n'ont pas encore été révélés. Photo : Getty Images

Le sanctuaire d’Etosha, une destination prisée des touristes avec des observations à des points d'eau particulièrement fréquentes pendant la saison sèche, de mai à octobre.

Le ministère a également lancé un appel au public pour qu'il l'aide "dans cette lutte difficile" contre un phénomène qui sévit à nouveau en Afrique australe. Aucune arrestation n'a été effectuée jusqu'à présent, a ajouté le ministère.

Dans l'Afrique du Sud voisine, qui compte la plus grande population de rhinocéros, près de 500 ont été tués par des braconniers l'année dernière, soit une augmentation de 11 % par rapport à 2022. Photo : Getty Images

Dans l'Afrique du Sud voisine, qui compte la plus grande population de rhinocéros, près de 500 ont été tués par des braconniers l'année dernière, soit une augmentation de 11 % par rapport à 2022.

Le ministère de l’Environnement explique l’importance d’Etosha comme un bastion de conservation pour ces espèces en danger, et promet une évaluation urgente pour renforcer les mesures de protection.

Le sanctuaire d’Etosha, une destination prisée des touristes avec des observations à des points d'eau particulièrement fréquentes pendant la saison sèche, de mai à octobre. Photo : Getty Images

Ces herbivores massifs étaient au nombre de près de 23 300 sur le continent fin 2022, dont environ 15 000 en Afrique du Sud, soulignant l’ampleur du défi de conservation auquel la région est confrontée.

"Il s'agit de notre parc phare, qui présente une forte concentration de rhinocéros et d'autres espèces de grande valeur, ce qui en fait une attraction touristique majeure", conclut le communiqué du ministère Namibien.

TRT Afrika