Les musulmans des pays africains célèbrent l'Aïd Al Adha, qui a débuté mercredi par les prières du matin.
L'Aïd al Adha est célébré dans le monde entier à la fin du Hadj, qui a lieu en Arabie saoudite.
Plus de 1,8 million de pèlerins ont effectué le Hajj cette année, le plus important après la pandémie de Covid-19.
Les musulmans profitent également de l'occasion pour mettre en valeur leur culture et leurs traditions en s'habillant de couleurs vives et en jouant diverses pièces de théâtre. Dans le nord du Nigeria, c'est l'occasion pour les émirs de diriger leurs fidèles dans des prières et des représentations traditionnelles.
La joie de l'Aïd al Adha dans les communautés musulmanes ne connaît pas de frontières. Les riches et les pauvres, les jeunes et les personnes âgées partagent leur bonheur et échangent des salutations. L'islam recommande aux musulmans de porter certains de leurs plus beaux vêtements à l'occasion de l'Aïd.
Comme dans de nombreux pays, les musulmans du Niger se sont également rendus dans les lieux de prière de l'Aïd le matin pour le culte.
L'islam impose aux musulmans d'abattre du bétail, notamment des béliers, des chameaux ou des bovins, en guise de sacrifice pendant l'Aïd al Adha, afin de commémorer la volonté du prophète Abraham de sacrifier son fils en signe d'obéissance à Allah. Cette pratique s'adresse à ceux qui ont les moyens d'acheter un animal.
Ils sont tenus de manger une partie de la viande avec leur famille et de la partager avec leurs voisins et amis.
L'Islam enjoint les riches de la société à soutenir les moins privilégiés lors des célébrations de l'Aïd.