La star du rap français Aya Nakamura se moque des "haters" dans son nouveau single, "Doggy", sorti vendredi, dans le sillage de l'agitation de l'extrême droite autour de la rumeur selon laquelle elle pourrait se produire aux Jeux olympiques de Paris.
"Je n'ai pas d'ennemis, moi / Ce sont eux qui ne m'aiment pas", rappe l'artiste franco-malienne, la musicienne francophone la plus populaire au monde.
"J'ai plein d'ennemis mais je ne les connais même pas", ajoute la jeune femme de 28 ans, connu dans le monde entier pour des tubes comme "Djadja", qui compte près d'un milliard de streams rien que sur YouTube.
Nakamura est au centre d'une tempête depuis qu'un magazine français a publié des rumeurs selon lesquelles le président Emmanuel Macron lui aurait demandé d'interpréter une chanson de la légende française Édith Piaf pendant les Jeux en juillet.
Aucune des deux parties n'a confirmé que l'information était exacte, mais elle a suffi à déclencher les foudres des politiciens d'extrême droite, dont Marine Le Pen du Rassemblement national.
Elle a déclaré à la radio française : "Ce n'est pas un beau symbole : "Ce n'est pas un beau symbole, honnêtement, c'est une nouvelle provocation d'Emmanuel Macron", avant de se plaindre des "tenues, de la vulgarité" de Mme Nakamura.
Mme Nakamura a fait fi de ses détracteurs en s'adressant à eux sur les réseaux sociaux au début du mois : "J'ai l'impression que je vous ai fait découvrir Édith Piaf et qu'elle s'est réincarnée en moi".
"Pour le reste, qu'ils m'aiment ou pas, c'est leur affaire".
Mais la polémique fait que de nombreux fans et soutiens politiques tiennent désormais à ce qu'elle chante aux Jeux Olympiques.