Il s'agit du premier enlèvement de masse d'étudiantes depuis que le président Bola Ahmed Tinubu est arrivé au pouvoir. Photo : AFP

Seize étudiantes et employés ont été libérés après avoir été enlevés par des hommes armés qui ont attaqué leur université dans l'Etat de Zamfara, dans le nord-ouest du pays, la semaine dernière, ont annoncé lundi les autorités universitaires.

L'université fédérale de Gusau a déclaré dans un communiqué que l'attaque avait provoqué des tensions au sein de l'institution et que les étudiants s'inquiétaient pour leur sécurité.

"C'est dans ce contexte que nous appelons les étudiants et le personnel à rester calmes et à poursuivre leurs activités normales pendant que les agences de sécurité font de leur mieux pour sauver les étudiants restants et les autres personnes qui sont toujours en captivité", a déclaré l'université.

Quatorze étudiantes et deux employés ont été libérés, selon le communiqué.

L'armée, l'armée de l'air, la police et l'agence de sécurité de l'État mènent une opération de sauvetage du reste des otages après que le président Bola Tinubu a demandé aux services de sécurité de poursuivre les ravisseurs.

Les enlèvements d'étudiants, qui étaient autrefois une tactique notoire des terroristes de Boko Haram pour intimider la population, sont devenus une activité lucrative pour les gangs armés qui exigent le versement de rançons.

Dimanche, des hommes armés ont tué huit personnes et en ont enlevé au moins 60 autres dans deux communautés de Zamfara, à quelque 60 km de l'université.

Dans le nord-est du Nigeria, des terroristes présumés ont tendu une embuscade à un convoi de véhicules sous escorte militaire, tuant deux soldats et quatre civils, ont indiqué une source policière et un automobiliste ayant assisté à l'attaque.

TRT Afrika et agences