Né le 25 mars 1980 dans la petite commune de Ndiaganiao situé dans la région de Thiès, il est titulaire d’une maîtrise de droit et diplômé de l’École nationale d’administration. Il rejoint la Direction générale des impôts et domaines en 2007.
Il fait partie des membres fondateurs du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) créé en 2014.
Il avait été arreté le 14 avril 2023 et inculpé pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » après avoir dénoncé l’instrumentalisation de la justice à l’égard de Ousmane Sonko son mentor.
Dans la mesure où il n’avait pas été jugé, ni condamné, il a pu légalement être candidat à la présidentielle, contrairement a Sonko.
Diomaye Faye qui était peu connu du grand public il y a encore un an, doit sa popularité à la récente répression dont leur parti fait l’objet mais aussi et surtout à l’adoubement de son leader. Les deux hommes politiques ont bénéficié d'une loi d'amnistie et sont sortis de prison dix jours seulement avant le scrutin.
Son programme insiste sur le rétablissement de la "souveraineté" nationale, bradée selon lui à l'étranger. Il a promis de combattre la corruption et mieux répartir les richesses, et s'est aussi engagé à renégocier les contrats miniers, gaziers et pétroliers dans un pays qui pourrait commencer à produire du gaz et du pétrole cette année.
Cette élection est suivie avec beaucoup attention car elle intervient après trois ans de tensions sociales. Le Sénégal, qui est l'un des pays les plus stables d'Afrique, maintient des relations fortes avec l'Occident, tandis que la Russie renforce de plus en plus ses positions alentour notamment dans le Sahel.