Pour sa première visite officielle, le premier nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine a choisi le Tchad, pays où il était en fonction en qualité de représentant de la Banque Africaine de Développement.
Le chef du gouvernement nigérien, désigné par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), a entre autre déclaré mardi que le Niger est un '' État souverain qui a amorcé un processus de transition ''.
Ali Mahaman Lamine Zeine s’exprimait face à la presse à l’issue de sa rencontre avec son homologue tchadien Saleh Kebzabo et le président de la transition au Tchad, Mahamat Idriss Deby Itno.
'' Nous sommes arrivés porteurs d’un message du chef de l’Etat nigérien, le général Tiani, qui exprime sa solidarité et sa fraternité, et qui me demande de renouveler ce sentiment de bon voisinage et de bonne fraternité entre le Tchad et le Niger '', a déclaré Ali Mahaman Lamine Zeine.
Et le premier ministre nigérien a ajouté que son pays est dans un processus de transition.''Nous avons réitéré notre disponibilité à rester ouvert et échanger avec toutes les parties, mais avons insisté sur l’indépendance de notre pays '' a-t-il indiqué.
Mahamat Idriss Deby Itno s'était rendu dans la capitale nigérienne, Niamey, le 30 juillet, où il avait rencontré le général Salifou Modi, l'un des dirigeants du CNSP.
Dans le même temps, plusieurs pays ont appelé mardi à une résolution pacifique de la crise au Niger, à deux jours d'une réunion militaire ouest-africaine devant évoquer une possible intervention armée pour rétablir le président Mohamed Bazoum, renversé par un coup d'État, il y a près de trois semaines.
"Nous restons concentrés sur la voie diplomatique pour obtenir (...) le retour à l'ordre constitutionnel, et je crois qu'il continue d'exister une marge pour obtenir ce résultat par la diplomatie", a, à titre d'exemple, déclaré le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken à la presse mardi.
"Nous restons concentrés sur la voie diplomatique pour obtenir (...) le retour à l'ordre constitutionnel, et je crois qu'il continue d'exister une marge pour obtenir ce résultat par la diplomatie", a, à titre d'exemple, déclaré le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken à la presse mardi.
Plus tôt dans la journée, le président russe Vladimir Poutine et son homologue malien Assimi Goïta, ont souligné lors d'un entretien téléphonique "l'importance de régler la situation" au Niger, "uniquement par des moyens pacifiques politico-diplomatiques".