Les nouvelles autorités militaires du Niger/ Reuters

Depuis le début des évènements du Niger, l'Algérie se serait prononcée en faveur d'une solution diplomatique. Dans cette logique, le gouvernement algérien a envoyé un diplomate de haut rang à Niamey afin de rencontrer la junte militaire.

Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères algérien, Lounès Magramane, "effectue, à partir d'aujourd'hui 24 août 2023, une visite en République du Niger", a annoncé jeudi le ministère, sur son compte X.

Ce déplacement constitue une étape supplémentaire dans les "efforts inlassables et continus déployés par l'Algérie pour contribuer à une solution pacifique à la crise au Niger, évitant à ce pays voisin et frère et à toute la région un accroissement des risques", a précisé le ministère.

Lounès Magramane aura "une série de rencontres avec des personnalités et de hauts responsables" de la junte, selon la même source.

Le président Tebboune a fait savoir le 6 août qu'il refusait "catégoriquement toute intervention militaire" extérieure au Niger qui représente, selon lui, "une menace directe pour l'Algérie".

Il "n'y aura aucune solution sans nous. Nous sommes les premiers concernés", avait-il ajouté, dans un entretien sur la télévision nationale.

L'Algérie qui partage près de 1.000 k m de frontière avec le Niger et est limitrophe de deux pays en proie à des crises, le Mali et la Libye.

Après le renversement le 26 juillet par des militaires du président nigérien Mohamed Bazoum, élu en 2021, la Cedeao (Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest) avait annoncé le 10 août son intention de déployer une force ouest-africaine "pour rétablir l'ordre constitutionnel au Niger".

TRT Afrika et agences