La justice nigérienne a ordonné le 6 octobre la libération de Salem Mohamed Bazoum, fils du président déchu Bazoum Mohamed, qui est gardé avec ses parents depuis le 26 juillet 2023 lors du coup d'état.
Dans l’ordonnance publiée par le site Al Wihda, la justice nigérienne note que Salem Mohamed Bazoum est victime de "voie de fait" et de "trouble manifestement illicite".
Le fils de l’ancien dirigeant et sa famille ont déposé plainte en septembre dernier pour "séquestration » auprès de la cour de Justice de la Cédéao. Ses avocats ont aussi saisi le Conseil des Droits de l’Homme (CDH) de l’ONU pour "détention arbitraire".
La requête stipule l’arrestation arbitraire et la violation de la liberté d’aller et venir » du président Mohamed Bazoum, de sa femme Hadiza et de son fils Salem, détenus avec lui au palais présidentiel depuis le coup d’État, le 26 juillet.
Deux semaines après, la justice sous-régionale a livré son verdict, ordonnant la mise en liberté de Salem Mohamed Bazoum, fils du président déchu et condamne l’état du Niger en dépens.
La juridiction a ordonné « l’exécution provisoire de cette décision sur minute», donc avant éventuellement d’interjeter appel.
La Cour de justice de la CEDEAO n’a pas encore statué sur le cas du président déchu Mohamed Bazoum et sa femme.