Ce geste de grâce témoigne de la volonté du roi Mohammed VI de promouvoir la réconciliation et de donner une seconde chance à ceux qui ont purgé une partie de leur peine.

A l’occasion de la fête du Manifeste de l'Indépendance, célébrée chaque 11 janvier, le roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 1.304 personnes condamnées par les différents tribunaux du Royaume, selon un communiqué du ministère de la Justice.

Ce geste de clémence intervient dans le cadre des traditions royales marocaines, où des grâces sont régulièrement accordées lors des fêtes nationales et religieuses.

Parmi les bénéficiaires, 948 détenus ont vu leurs peines modifiées. Trente-trois d’entre eux ont bénéficié d’une grâce réduisant leur peine d’emprisonnement restante, tandis que 915 autres ont vu leur peine réduite, leur offrant ainsi une perspective de libération anticipée.

La grâce royale n’a pas seulement concerné les détenus. En effet, 356 personnes ont été libérées grâce à cette mesure. Parmi elles, 62 ont bénéficié d’une réduction de leur peine d'emprisonnement, ou de leur reliquat de peine.

Promouvoir la réconciliation

Quinze individus ont vu leur peine d'emprisonnement graciée, mais l’amende reste en place. De plus, 260 personnes ont vu leurs amendes annulées, et 19 ont eu à la fois leur peine d'emprisonnement et leur amende supprimées.

Ce geste de grâce témoigne de la volonté du roi Mohammed VI de promouvoir la réconciliation et de donner une seconde chance à ceux qui ont purgé une partie de leur peine.

Ces décisions apportent espoir et renouveau, particulièrement pour les familles des bénéficiaires qui retrouvent leurs proches après des années d’incarcération. La grâce royale est ainsi un symbole de clémence et d'humanité, marquant les grandes fêtes nationales du Maroc.

TRT Afrika